Merci infiniment d’avoir pris le temps de me répondre si vite.
Les médecins ont décidé ce jour d’arrêter la morphine pour voir comment il allait se comporter et mieux comprendre ses douleurs afin de mieux le soulager certainement.
Aujourd’hui je suis allée le voir (mais je n’ai tenu que quelques minutes avant de m’effondrer dans le couloir) et ce qui m’a choqué le plus c’est son regard vitreux et sa voix.
Mais surtout son regard qu’il avait autrefois si vif si heureux.
Il dit qu’il a du mal à déglutir et ne mange plus que liquide.
Il parle de sa fin sans cesse et dit qu’il sent ses forces le quitter.
Il a peur.
Il résiste.
Et moi j’en crève aussi intérieurement.
Mais votre message m’a éclairé et m’a fait du bien.
Je me suis sentie écoutée dans ma détresse de fille.
Pour tout cela mille merci !