Bonsoir, et merci de ce message.
Je crois que malgré les apparences le raisonnement est assez simple.
Nous avons affaire à une patiente pour qui un pronostic défavorable a été posé. Dans ces conditions il n’est pas possible de mettre en place un traitement qui soit douloureux, pénible ou même seulement déplaisant.
Comme je l’ai écrit, le sondage urinaire ne peut pas être considéré comme un élément de confort, même s’il y a des exceptions.
Seulement, voilà : si le sondage urinaire est un acte désagréable, la rétention d’urine, elle, est une promesse de douleurs bien plus importantes ; et on ne peut guère admettre que ces douleurs puissent être pris en charge par des traitements morphiniques, qui ont eux aussi leurs inconvénients.
Par ailleurs il est très difficile de faire à coup sûr le diagnostic de rétention d’urine. Quand on se pose la question il n’y a rien d’autre à faire que de pratiquer un sondage et de voir s’il y avait effectivement un blocage.
Je ne vois donc pas (mais il faudrait être sur place) comment on peut éviter de faire l’essai.
M.C.