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En réponse à :

Le sondage urinaire en fin de vie

, par Michel

Bonjour, Marie.

Je ne peux pas vous dire grand-chose, car la situation de votre père est très particulière. D’autre part je vous prie de garder en tête que vos postez sur le forum d’un article consacré au sondage urinaire en fin de vie ; ce n’est pas la situation de votre père, et je n’ai pas de compétence particulière pour parler du sondage urinaire en général.

Il ne vous a cependant pas échappé que je n’aime pas beaucoup les sondages urinaires, et encore moins les sondes à demeure. Je préférerais donc que votre père n’ait pas de sonde. Mais cela dit, que faire ?

Il y a deux raisons de ne pas intervenir : l’état cardiaque et les constatations de l’urologue. Pour ma part j’ai souvent pensé qu’il faut être agressif en matière de rétention d’urine, et qu’on sous-estime le risque des sondes à demeure. Mais il est fort probable que l’urologue a constaté que la situation n’est pas opérable (supposez, par exemple, mais ce n’est qu’une supposition car je n’ai aucun élément, que la rétention d’urine soit liée à une complication neurologique de l’accident : aucune chirurgie n’y ferait rien), ou que la probabilité d’améliorer la situation soit infime ; dans ce cas on comprend aisément que l’état cardiaque très précaire refroidisse les ardeurs. Bref, cela doit se peser soigneusement, et je n’ai aucun moyen de le faire.

Cela dit il faut considérer que les complications que vous observez ne sont pas, les choses étant ce qu’elles sont, très dangereuses ; il faut donc prendre le temps de la réflexion.

Bien à vous,

M.C.

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