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L’auteur de ce site

Bonjour,

et merci pour tous ces articles que vous écrivez et pour ceux que vous "publiez", je trouve ces échanges très intéressants !!

Je suis psychologue, et je travaille dans un centre d’accueil de jour pour patients atteints de DSTA.

J’ai auparavant travaillé quelques années, dans des services de longs séjours, moyens, et aigus, en hôpital gériatrique.

J’avais déjà entendu parler de la méthode GM, et à nouveau récemment. Cela me semble passionnant.

L’un des objectifs des psychologues est de donner un sens à la démence et au comportement des patients déments, cela passe par une attitude d’écoute du patient (y compris de celui qui ne parle plus), qui parait recouvrir l’ensemble des pratiques décrites dans la méthode GM. 

1 - En quoi, à votre avis, cette méthode diffère-t-elle de notre approche ?

Je ne suis pas actuellement confrontée au "prendre soin", puisque nous n’accueillons que des personnes qui vivent chez elles, et y font, aidées, leur toilette.
Cependant, nous sommes régulièrement confrontés à la douleur des familles qui sont anéantis par les difficultés grandissantes relationnelles lors des soins (pas seulement, mais aussi des repas, ou d’autres moments de la journée).

2 - Cette méthode vous semble-t-elle "transposable" à la prise en charge dans le cadre familial ?

Dans notre centre, notre rôle est de maintenir les acquis sur un plan cognitif, au maximum, ainsi que le lien social qui est entrain de se détériorer.

3 - Pensez-vous qu’il y ait une quelconque piste à creuser pour nous améliorer, à partir de la méthode d’Yves Gineste ?

En un mot, je suis très intéressée par cette approche, et me demande comment en tant que psychologue, je pourrais en bénéficier...

Sur un autre forum, j’ai lu l’intervention de M.Laurent Martin, que j’ai trouvé très positive, car claire, dépassionnée, et constructive.

Enfin, je ne suis pas du tout de ces "psys" qui interdisent (!) d’éprouver des émotions personnelles, des ressenties en lien avec sa propre histoire face aux patients ; c’est au demeurant totalement illusoire ; et dans quel monde inhumain serions-nous donc si c’était possible.
En revanche, il faut essayer au maximum de mettre en mots ces émotions, c’est à cela que servent entre autres les groupes de parole, mais ceci est une autre histoire...

Cordialement

Sylvie, 51 ans, Psychologue 78.

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