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En réponse à :

La douleur neurogène

, par Michel

Bonsoir, Anita.

La situation que vous décrivez est bien trop délicate pour que j’ose en dire quoi que ce soit. Vous cumulez en effet les difficultés :
- Il s’agit d’une pathologie déjà ancienne.
- Il y a eu de la chirurgie.
- C’est visiblement dans un contexte d’accident du travail, avec un contentieux.

Dans ces conditions il est très difficile de faire la part des choses ; et je me contenterais bien de vous répondre qu’en effet une hospitalisation pour prise en charge de ces douleurs pourrait bien être une bonne solution.

Que la douleur ait une composante neurogène me semble une évidence ; ce qui est étrange c’est que, et même si les résultats des traitements ne sont pas aussi brillants que dans les douleurs nociceptives, ils sont bons et qu’on ne voit pas souvent des malades qui ne sont pas du tout soulagés. Il faudrait savoir quels traitements vous avez essayés.

Il y a le problème du contentieux ; l’expérience montre que les douleurs, spécialement neurogènes, sont aggravées par ce type de conflit, à cause de la tension psychique qu’ils provoquent. Or je crains que les choses ne durent :
- L’expert mandaté par mon employeur ; me confirmez-vous que ce n’est pas un médecin de l’Assurance-Maladie ? Mais alors de quel droit intervient-il ?
- dit que je souffre de lombalgies simple et que mes arrêts n’ont plus rien à voir avec ma première reconnaissance professionnelle tableau 98 et qu’ il ne s’agit pas d’une rechute ; il se peut fort bien qu’il ait raison ; mais je ne vois pas comment on peut oser dire cela quand on connaît, précisément, la grande difficulté diagnostique de ces situations ; la seule manière d’avancer (et éventuellement de lui donner raison) est de refaire, et sans doute en milieu hospitalier, un point de la situation.
- Et de toute manière je n’ai pas d’exemple de pathologie reconnue en maladie professionnelle et sur laquelle on puisse revenir. Sur un accident du travail, on peut, car ils ont le plus souvent une fin. Les maladies professionnelles peuvent guérir aussi, mais dans l’immense majorité des cas ce sont des maladie chroniques.
Il y a donc largement matière à contester cette opinion. Et nous savons que cette contestation va être un facteur d’entretien de la douleur...

Tout cela me renforce dans l’idée que l’hospitalisation est une bonne solution. Elle montre que vous n’avez pas peur de vous soumettre à une expertise complète ; le seul risque est que cela vous engage plus ou moins à en accepter les conclusions.

Bien à vous,

M.C.

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