Mais... vous avez raison, bien sûr.
Je vous dis autre chose.
Dans la discussion éthique, il est question de savoir si, un principe étant posé, on peut y déroger. Et on le peut si :
Les conséquences de l’application du principe ne sont pas acceptables.
ET SI
Les conséquences de la violation du principe ne sont pas inacceptables.
Car à mon sens si le principe ne peut pas être violé, alors c’est lui qui l’emporte, et il restera à gérer les conséquences.
S’agissant d’élections, je pourrais en concevoir dont l’enjeu soit tel qu’on devrait hésiter longuement avant de dire qu’on peut prendre des libertés avec le principe qu’on s’apprête à violer évidemment. Je crois, et soyez sûre que cela me désole, que ce n’est pas le cas de celle-ci. Pour être plus précis je ne dirais pas nécessairement la même chose des prochaines législatives. Mais ce n ’est là que mon point de vue, et je ne voudrais pas m’attarder sur ce point. Gardons en mémoire cependant l’importance majeure de cet équilibre entre le poids du principe et le poids des conséquences.
Bien à vous,
M.C