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En réponse à :

Les troubles psychiatriques du sujet âgé

, par Michel

Bonsoir, Florence.

Vous avez tout à fait raison, et cela pose un problème intéressant. Car le délire se définit comme une interprétation irréaliste de ce qui se passe. Si je vois un tigre dans mon jardin, ce n’est pas un délire mais une hallucination : il n’y a pas de tigre. Si je regarde la pie qui est sur mon bouleau et que je dis qu’elle est là parce que qu’on l’a envoyée pour m’espionner, c’est un délire : il y a bel et bien une pie. Il se peut donc fort bien que votre mère ait réellement entendu quelques remarques ; le problème est dans les conclusions qu’elle en tire. Il fat donc faire la part des choses, et même garder un œil, car cela se produit nécessairement, sur d’éventuelles réactions inadaptées des professionnels. Et ce n’est pas commode : si votre mère fait du chahut la nuit leur rôle est de le lui faire remarquer, tout le problème est de savoir comment ils le font.

Sur la répugnance… vous avez raison : ce point une fois noté il n’y a pas lieu de s’y étendre ; je vous en parlais parce que je pensais aux miennes.

Quant aux neuroleptiques, c’est délicat, en effet. Il est rassurant de lire que les médecins sont soucieux de ne pas en faire trop ; mais le problème est que dans ces conditions un bon résultat pourra se révéler hors de portée. Nous verrons bien.

Bien à vous,

M.C.

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