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En réponse à :

La stratégie nutritionnelle en gériatrie

, par Michel

Bonjour, Christine.

Je ne suis pas sûr que vous allez trouver une solution. Et votre seule ressource va être de peser les avantages et les inconvénients.

Les inconvénients, nous les connaissons. Non pas tant les désordres métaboliques induits pas l’obésité (ici, elle n’est pas encore massive), qui n’auront pas le temps d’advenir, mais les problèmes locomoteurs.

Seulement, voilà : même si je comprends bien votre crainte du cercle vicieux, nous en sommes au début, et la question qui doit se poser avant tout est de savoir ce qui est cause et ce qui est conséquence : pourquoi ne marche-t-elle plus ? Car on ne peut espérer obtenir quelque chose d’une perte de poids que s’il n’y a pas d’autre raison pour laquelle elle se retrouve en fauteuil roulant.

Or il faut tenir compte aussi des possibilités que nous avons d’influer sur les apports alimentaires. Nous savons que le dément a des troubles du comportement alimentaire ; nous savons aussi qu’il a besoin de ces plaisirs. Du coup il est souvent très difficile de mettre en place un régime ou des restrictions d’alimentation.

Je crois que le mieux serait de voir avec l’équipe ce qu’elle peut faire, par exemple en évitant de laisser traîner des gâteaux là où on peut mettre des fruits ; c’est très limité, et il ne faudrait pas que certains soignants trouvent là une occasion de satisfaire leur obsession (on la trouve souvent) des régimes, ces régimes qui en gériatrie servent rarement à quelque chose.

Bien à vous,

M.C.

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