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En réponse à :

Le grabataire en fin de vie

, par Michel

Bonjour, Gisèle.

Vous avez raison de faire cette remarque. La notion de grabataire est accolée à celle de sujet âgé parce que c’est en gériatrie qu’on en trouve le plus grand nombre. Mais il ne faut pas oublier qu’on peut trouver chez le sujet jeune des situations pas très différentes.

Je n’ajouterais que deux choses.

La première c’est que les situations sont souvent un peu différentes tout de même. Considérez par exemple la question (annexe à celle du grabataire) de l’hydratation chez le patient qui ne déglutit plus. Vous la poserez différemment selon que vous êtes en présence d’un sujet très âgé qui de toute manière ne vivra pas plus de quelques semaines ou d’un jeune infirme moteur qui a peut-être quinze à vingt ans de vie devant lui.

La seconde c’est que la situation de votre mari est malheureusement un grand classique : du moment que les gros bataillons des grabataires sont fournis par les vieillards, on oublie qu’il y a aussi les sujets plus jeunes et on ne prévoit rien pour eux. Il suffit pour s’en convaincre d’avoir une fois dans sa vie essayé de trouver une institution pour un sujet de moins de 60 ans.

C’est ainsi que j’entends votre remarque : oui, il y a des oubliés. Et ce n’est nullement un point symbolique, hélas !

Bien à vous,

M.C.

Il peut y avoir des malades jeunes assez d’entendre grabataire a 89 ans Mon époux en a 6O et pourtant atteind d’un myopathie a inclusion de Paget et demence il est en fin de vie et c’est tres dur a vivre. Meme si je sais depuis longtemps que c’est la seule issue Merci

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