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En réponse à :

L’escarre : le soin

, par Michel

Bonsoir, Hassina.

Vous me donnez là de bien mauvaises nouvelles ; mais je dois vous avouer que je m’y attendais.

Il s’agit donc d’escarres déjà anciennes, chez un patient qui a des problèmes neurologiques. Ces problèmes limitent ses possibilités de mouvement, et induisent des troubles de la sensibilité, mais aussi des troubles vasculaires, qui gênent la cicatrisation et favorisent au contraire la constitution de nouvelles escarres.

Quant aux apports nutritionnels, ils sont de toute évidence très faibles : ils ne suffiraient pas à nourrir une personne non malade, et nous avons ici affaire à un patient dont les besoins caloriques sont augmentés, au contraire, par la présence des escarres.

Tant que les choses seront ainsi, il ne faut donc pas espérer une amélioration. Tout ce qu’on peut dire c’est que si on ne règle pas au moins le problème nutritionnel il faut s’abstenir de toute approche thérapeutique agressive : elle ne servira qu’à le faire souffrir. Le problème est que je ne vois pas très bien comment on peut le nourrir sans lui imposer d’autres souffrances.

Permettez-moi de rester à votre écoute, même si j’ai bien peur de ne pas servir à grand-chose.

Bien à vous,

M.C.

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