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En réponse à :

L’escarre : une maladie générale

, par Michel

Bonsoir, Françoise.

Je ne peux naturellement pas répondre à votre question : la douleur est un phénomène trop individuel.

Mais je voudrais remarquer trois choses :
- J’ai toujours été surpris d’observer que, contrairement à ce à quoi je m’attendais, les escarres très souvent sont peu douloureuses, y compris lors des soins.
- Quand elles le sont la douleur réagit bien à la morphine ; cela ne prouve en rien que les doses qu’elle a reçues ont été adéquates, mais il n’y a pas de raison d’en douter.
- Je suis un peu plus embarrassé sur les soins douloureux. Les soins d’escarre ne sont pas les mêmes selon qu’on espère la fermer ou non. Si on espère fermer l’escarre, alors il faut savoir adopter une attitude agressive, ce qui peut imposer des pansements sous anesthésie. Mais s’il s’agit d’une escarre chez un malade en fin de vie, il est indispensable de limiter les soins à ce qui est nécessaire pour le confort du malade. Il n’y a pas alors de geste douloureux.

Si donc tout le monde a été réaliste, et si les doses de morphine ont été adaptées, alors le plus probable est que la douleur n’aura pas été pour la malade un problème majeur.

Bien à vous,

M.C.

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