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En réponse à :

> L’escarre : une maladie générale

, par Michel

Bonjour.

Ce que vous avez vécu est effectivement difficile et douloureux.

Mais il faut que j’ajoute quelque chose.

Comme vous dites :
il est très douloureux de voir un proche partir dans ces conditions

c’est une épreuve pénible, mais il est très important de savoir pourquoi : ce qui est absolument douloureux, c’est d’assister à la mort de qui on aime.

et on imagine sa souffrance,

Oui, mais vous avez là, précisément, un piège : car on imagine la souffrance de l’autre, alors qu’on n’est pas lui, et l’amour qu’on lui porte conduit souvent à surestimer ce degré de souffrance. Il est frappant de constater que le malade en fin de vie, quand il parle de sa souffrance, semble nettement plus paisible que son entourage. Il y a à cela de multiples explications, notamment le désir du malade de se montrer courageux, celui de protéger ses proches, etc. Mais il y a aussi une autre explication, plus simple et plus rassurante : le malade ne souffre pas autant que son entourage le pense...

Mourir est vraiment une étape très difficile...

C’est pourquoi plus je vais, plus je vois des humains mourir (200 l’an passé), plus j’arrive à penser que la mort, le plus souvent, fait plutôt bien son travail. Mourir n’est pas gai, mourir est difficile ; mais en général cela se passe plutôt bien, même si les apparences incitent à supposer le contraire.

Bien à vous,

M.C.

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