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En réponse à :

La perfusion sous-cutanée

, par Michel

Bonjour, Mathilde.

Vos deux questions sont fondamentales.

A la première, je répondrais plutôt non : ce qui crée la surcharge c’est l’eau, pas le sel ; et si le NaCl sera plus dangereux, c’est simplement parce qu’il sera plus efficace ; la question serait donc plus de savoir quelle quantité d’eau nous devons ajouter que de savoir ce qu’on met dans l’eau ; et nous savons aussi combien c’est acrobatique, jusqu’à ce que ce soit impossible, et que le malade meure parce que son cœur n’a plus les moyens de pomper le volume de sang dont il a besoin pour vivre.

A la seconde, je répondrai que je ne sais pas. Ou plutôt qu’il y a un point qui m’aurait resté à élucider. Dans toute ma pratique, qui a cessé voici environ cinq ans, je n’ai jamais utilisé que des épicrâniennes métalliques. Je tiens en effet à ce fichu angle de 30°, et je ne vois pas comment on le maintient avec un cathéter souple. Ce que je sais c’est que dans ces conditions la voie sus-claviculaire est admirablement tolérée ; en particulier la durée de vie des sites est incroyablement longue. Mais ai-je raison ? Il faudrait faire une étude prospective, avec plusieurs dizaines de cas de chaque côté, pour tirer le vrai du faux.

Bien à vous,

M.C.

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