Bonjour, Jean-Luc.
Vous me mettez en grande difficulté.
Si votre père est en fin de vie, alors il faut effectivement se borner à une hydratation ; à supposer même que celle-ci soit nécessaire.
Mais s’il n’est pas en fin de vie ?
S’il n’est pas en fin de vie, alors il faut savoir sur quels arguments on a posé ce pronostic. Il se peut qu’on ait trouvé quelque chose, mais alors il suffit qu’on vous le dise. Mais il se peut aussi qu’on n’ait rien trouvé du tout : il est très fréquent en gériatrie qu’on se trouve face à une vieille personne qui est manifestement en train de mourir alors même qu’on n’a aucune idée de la raison pour laquelle elle meurt. Seulement vous pensez bien que, faute d’avoir vu la situation, je ne peux pas vous en dire plus.
Il arrive que la metformine induise des pertes d’appétit ; de toute manière si le malade est en fin de vie la logique pousse à la supprimer et à ne traiter que par insuline (à supposer qu’on la maintienne, mais c’est un autre sujet). Il serait utile également de regarder toutes les prescriptions, non seulement parce que certaines peuvent être anorexigènes, mais parce qu’en fin de vie elles ne sont pas nécessairement utiles. Il faudrait aussi éliminer, grand classique, une mycose buccale.
Mais tout cela, ce sont des évidences, et je suppose bien que cela a été fait.
Bien à vous,
M.C.