Bonjour, Élodie.
Oui, c’est vrai.
La situation est probablement (je ne l’ai pas vue, ne l’oubliez pas) plutôt mauvaise : les parkinsoniens en fin de course perdent la déglutition, ils font des fausses routes, d’où des infections pulmonaires à répétition et une dénutrition majeure. C’est sans doute là que vous en êtes, si on en juge par la survenue d’escarres.
Dans ces conditions, la seule chose à sauver est le confort. Or l’une des sources majeures d’inconfort pour ces patients est la présence de sécrétions dans la bouche et les voies respiratoires, surtout chez ces malades qui ont le plus souvent une hypersalivation. Une déshydratation modérée permet de limiter ce phénomène, sans pour autant influer beaucoup sur la durée de vie.
Après, tout est affaire de cas particuliers, et je ne pourrais vous en dire plus que si j’avais examiné votre grand-père. Mais en soi j’aurais pu vous proposer la même chose.
Bien à vous,
M.C.