... on n’entend qu’eux parce qu’il n’y a qu’eux qui parlent.
Le COVID-19 a mis en lumière ce qu’on appelle, avec un brin de condescendance, les collapsologues et autres survivalistes. A des degrés divers, ils rêvent d’auto-suffisance, et il est extrêmement facile de pointer (au choix) les contradictions et la "boboïtude" de leurs modes de vie, ou la sauvagerie, la brutalité intrinsèque de la société prônée par les plus radicaux d’entre eux.
Je ne suis pas sûre qu’il existe une voie "moyenne". Je ne crois pas qu’elle réponde à un désir majoritaire. Je crains que la "décroissance" ne finisse par s’imposer de force, à cause d’une paupérisation grandissante des pays les plus "développés", qui viendront rejoindre dans la galère ceux qui n’ont jamais atteint ce qu’on appelle "prospérité". Ainsi passe la gloire du monde ?