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En réponse à :

Ce qui se cache sous les masques

, par unautre

Bonjour, et bravo.

Je crois qu’il y a les décisions que l’on aurait pu prendre plus tôt mais qui n’auraient probablement servi à rien : masques chirurgicaux pour les soignants (statistiquement inefficaces, préconisation du port de masques chirurgicaux aux citoyens (peut-être efficace mais pas dans les habitudes), décision plus précoce de confinement (difficile à faire accepter). Et l’anticipation du phénomène (nombre de cas, vitesse de propagation, soignants, locaux, matériel, médicaments, nécessité de maintenir une vie économique). Ces aspects étaient très prévisibles, et je ne sais pas pourquoi ils ne sont pris en compte qu’au dernier moment, et souvent par une initiative individuelle.

Pour la connaissance du virus, vous avez raison, il y a cette anomalie. Evidemment, elle ne doit pas faire abandonner les précautions actuelles mais dont nous n’avons pas de preuve de la moindre efficacité. Cependant, l’étudier impliquerait de tout reconsidérer : la prévalence initiale du virus, le taux de propagation, une éventuelle sensibilité/résistance naturelle des individus au virus. De plus, les épidémiologistes s’entêtent à comparer les courbes de contaminations à partir d’une phase initiale analogue (nombre de cas par million d’habitant par exemple), alors qu’il faudrait rétroactivement caler les courbes sur une phase de fin de crise (nouvelles contaminations quotidiennes en dessous de 10%).

Mais peut-être que l’anticipation fonctionne là : que fait-on de telles considérations ? Avons-nous les moyens de réfléchir ?

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