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En réponse à :

Une enquête sur la maltraitance : I : le questionnaire

, par Michel

Bonsoir, Stéphanie.

Je comprends que vous soyez choquée. Et je ne suis pas plus sûr que vous de la légalité de cette méthode.

Mais… ce que nous faisons est-il toujours très légal ? Et que faire dans une telle situation, que nous avons tous connue ?

Si cette dame n’a plus de sonnette, cela peut augmenter son angoisse. Mais si elle la conserve, êtes-vous sûre qu’en sonnant à toute occasion elle ne l’entretient pas ?

Et de toute manière, que faire ? Est-il possible, est-il réaliste de répondre à chacun de ses appels ? Je ne crois pas.

Du coup je peux comprendre qu’on prenne une telle décision. Mais à condition que cette décision ait été prise en équipe ; et à condition surtout qu’on ait décidé quelles actions on met en place pour assurer la sécurité de cette dame, et pour l’aider à surmonter ce qui est à l’évidence la manifestation d’une angoisse. En somme c’est le même problème que pour les contentions : une contention est toujours illégale ; pourtant il nous arrive d’en prescrire ; on ne peut le faire que moyennant des mesures visant à assurer la sécurité de la personne, à réduire au maximum la durée de la contention, et à en compenser les effets néfastes.

Bien à vous,

M.C.

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