Bonsoir, Stéphanie.
Je comprends que vous soyez choquée. Et je ne suis pas plus sûr que vous de la légalité de cette méthode.
Mais… ce que nous faisons est-il toujours très légal ? Et que faire dans une telle situation, que nous avons tous connue ?
Si cette dame n’a plus de sonnette, cela peut augmenter son angoisse. Mais si elle la conserve, êtes-vous sûre qu’en sonnant à toute occasion elle ne l’entretient pas ?
Et de toute manière, que faire ? Est-il possible, est-il réaliste de répondre à chacun de ses appels ? Je ne crois pas.
Du coup je peux comprendre qu’on prenne une telle décision. Mais à condition que cette décision ait été prise en équipe ; et à condition surtout qu’on ait décidé quelles actions on met en place pour assurer la sécurité de cette dame, et pour l’aider à surmonter ce qui est à l’évidence la manifestation d’une angoisse. En somme c’est le même problème que pour les contentions : une contention est toujours illégale ; pourtant il nous arrive d’en prescrire ; on ne peut le faire que moyennant des mesures visant à assurer la sécurité de la personne, à réduire au maximum la durée de la contention, et à en compenser les effets néfastes.
Bien à vous,
M.C.