Monsieur,
J’ai fait placer ma mère âgée de 96 ans, classifiée GIR 2 dans le cadre de l’APA, en tutelle afin de faire en sorte qu’un tiers agisse en son nom pour que mes frères et sœur satisfassent à l’obligation alimentaire à laquelle ils sont tenus par l’art. 205 du C. Civ. ; cela, étant donné que je suis seul à m’occuper d’elle et que ma fratrie refuse depuis des années de lui apporter le moindre secours. Mon souhait est de pouvoir avoir une vie sociale et professionnelle normale et que chacun participe équitablement à son accompagnement.
Lors de la première audience, le juge a clairement indiqué que le travail que j’effectuais (présence, surveillance, aide à la mobilité ou à la prise des repas, soins d’hygiène…) se chiffrerait aux alentours de 5000 € s’il fallait me remplacer. En conséquence, il a nommé un MJPM qui cependant au vu de l’ampleur des dissensions familiales à renoncé et a rompu son mandant pour ce motif. Un deuxième MJPM a était nommé. Depuis tout va mal et je me retrouve dans une situation totalement inverse à celle que je pouvais espérer. Voilà en effet 5 mois que ce nouveau mandataire est en place et je m’aperçois que le tuteur ne paie pas les dettes, augmente de façon somptuaire les besoins de ma mère et énonce au juge de nombreuses contre-vérités flagrantes et avérées et, de surcroît, tends à me discréditer de façon infamante auprès du juge et de mes frères et sœur. Je rajoute que les sommes qu’il attribue à ma mère pour ses dépenses alimentaires et domestiques sont vraiment dérisoires (environ 10 euros par jour, protections urinaires incluses). J’ai écrit à plusieurs reprises au juge pour lui décrire la situation et lui exprimer les petits faits de persécutions dont je fait l’objet. A ce jour, je n’ai toujours pas de réponse.
Je vous serais bien reconnaissant de me donner votre point de vue.
jean