Poster un message

En réponse à :

Préalables à une psycholologie du sujet âgé

, par Michel

Bonsoir.

Malheureusement, je préfère ne pas vous répondre : nous entrerions là dans des considérations de gérontopsychiatrie beaucoup trop pointues pour les ambitions de ce site. C’est d’autant plus difficile que le diagnostic psychiatrique en général est particulièrement difficile chez le sujet âgé, et celui de dépression encore davantage. Je ne parle même pas du fait que, quel que soit l’âge du sujet, la notion de dépression elle-même n’est pas quelque chose de simple : non seulement le schéma des trois types de dépression que je vous donnais précédemment n’est plus guère en vogue (on y reviendra) mais le concept même est malaisé à définir, au point qu’on ne sais pas très bien définir ce qu’est exactement une dépression et qu’on a pu écrire que la dépression est "la maladie qui est améliorée par les antidépresseurs". Entre vous et moi, ce critère, appliqué avec rigueur et clairvoyance, est probablement le meilleur, mais on ne peut pas dire que ce soit totalement satisfaisant pour l’esprit, n’est-ce pas ?

Tout cela dit, quand on se trouve face à une caricature de mélancolie on ne peut pas douter que la maladie existe, et l’amélioration liée au traitement est volontiers spectaculaire.

Mais franchement, de deux chose l’une : ou vous êtes un professionnel désireux d’améliorer ses connaissances en la matière, et je ne suis pas assez compétent pour cela ; essayez plutôt http://www.serpsy.org/ ; ou vous êtes un non-professionnel, et je craindrais de vous donner de fausses lumières en vous simplifiant une question aussi épouvantablement complexe.

Bien à vous,

M.C.

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
  • Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.