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En réponse à :

La personne âgée opposante

, par Michel

Bonjour, Dominique.

Je ne peux que souscrire, d’ailleurs c’est ce que j’ai écrit quelque part sur ce site, même si (eh, oui, ça commence) j’ai oublié où. Je vais même plus loin : je ne crois pas qu’on ait suffisamment réfléchi à la terrifiante étrangeté qu’on mobilise quand on met ainsi la personne dans un lieu qui imite son domicile alors que la seule chose dont elle se souvienne est que, précisément, elle n’est pas chez elle. Ou quand, pour éviter les sorties intempestives, on masque les portes de l’unité sans se demander ce que ça fait de se trouver dans un lieu sans portes.

Sur le fait que vous avez mis votre mère en institution, il faut, je crois, relativiser :
- On fait comme on peut.
- L’amour est le critère absolu.
- La loi sur les tutelles ne donne pas de solution commode.
- Je crois que, s’agissant d’une mesure de privation de liberté, il n’est pas prudent de faire l’économie d’une décision de justice.
- Cette position a été fortement ébranlée par un homme qui me disait : "Moi, j’aime ma mère, c’est mon devoir de faire au mieux pour elle, je décide de la mettre en maison de retraite". Il était médecin expert en tutelles.

Vous écrivez des choses très belles.

Bien à vous,

M.C.

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