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En réponse à :

La démence ou l’art du camouflage

, par Michel

Bonsoir, Géraldine.

Vous pensez bien que je ne vais pas me mêler de cette discussion : si le neurologue qui voit le malade ne sait pas, si la psychiatre qui voit le malade ne sait pas, il me faudrait une singulière audace pour prétendre avoir une idée, surtout sur un thème aussi difficile que celui de la démence fronto-temporale. Tout ce que j’ai envie de dire c’est que je me demande si vous n’avez pas conclu trop de choses de votre entretien avec le neurologue : il n’y aurait pas de sens à prétendre faire un diagnostic de démence sur une IRM, ou sur une ponction lombaire ; je suppose donc qu’il s’est contenté de vous dire que l’IRM ne montrait rien dans les zones frontale et temporale, ce qui ne prouve strictement rien dans un sens ou dans un autre. De même, il a dû vous dire que les troubles ne ressemblent pas à ceux de la maladie d’Alzheimer, et c’est vrai ; mais de là à être formel, c’est une autre histoire.

Mais j’ai envie de dire : quelle importance ?

De l’importance il y en aurait si le diagnostic devait déboucher sur un traitement. Or quelle que soit l’hypothèse nous n’aurons pas de traitement. La seule qui pourrait avoir une idée est la psychiatre, et elle n’en a pas.

Je ne sais donc pas si le malade est dément, mais je sais que tout se passe pour vous comme s’il l’était, et que le mieux est de vous préparer à cette hypothèse ; je sais combien elle est triste. Et les mesures que vous avez à envisager sont les mêmes.

Bien à vous,

M.C.

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