Bonsoir, Claudie.
Il est facile de comprendre votre sentiment. Et j’irais jusqu’à dire que vous avez probablement raison.
Mais j’attire votre attention sur la nécessité d’être très prudente dans votre jugement. Si vous vous promenez un peu sur ce site, vous n’aurez aucune peine à trouver des témoignages de situations dont je n’aurais pas donné cher et qui, pourtant ont évolué d’une manière très surprenante. On ne peut donc rien dire sans une analyse approfondie du cas lui-même.
Par ailleurs, nous sommes bien obligés de prendre en compte le fait que votre père, lui, est demandeur de cet acharnement thérapeutique : comment pourrait-il accepter l’idée que tout, absolument tout, n’aurait pas été tenté ?
Enfin, il faut considérer les conséquences pour votre mère : certes, il s’agit probablement d’une obstination déraisonnable à prolonger sa vie. Mais il se peut, c’est même le plus probable, que cette survie déraisonnable ne soit pas très inconfortable ; cela permet de réduire la gravité des conséquences.
Mais je vous le redis : je comprends sans peine votre malaise.
Bien à vous,
M.C.