Bonjour, Isabelle.
J’ai envie de vous répondre très simplement.
Il n’y a à mon sens que deux manières d’envisager le tutoiement.
Soit on considère qu’il s’agit d’une mesure thérapeutique ; on sait que cela existe. Nous n’avons alors rien d’autre à faire que de l’accepter.
Soit on considère qu’il s’agit d’un tutoiement "social", correspondant davantage que le vouvoiement à la situation concrète ; cela se produit aussi. Mais si j’ai posé que la norme sociale est le vouvoiement, alors le fait d’aller contre cette norme est déjà une décision thérapeutique. Et si je me pose la question d’un tutoiement "social", alors la condition est qu’il s’agisse d’une décision bilatérale : je tutoie qui j’ai envie de tutoyer du moment qu’il partage cette envie, n’est-ce pas ? Si vous dites que vous n’en avez pas envie, alors les conditions du tutoiement ne sont pas remplies. Et ce qui vous poussera à y consentir quand même, c’est que vous jugerez que c’est mieux pour la personne. Vous serez alors dans la thérapeutique...
Bien à vous,
M.C.