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En réponse à :

Vincent Lambert : Enfin

, par Michel

Donc, l’on peut dire que sans cette contradiction de fond de la part des médecins, l’affaire aurait été plus claire.

Sur ce que je sais il n’y a eu aucune contradiction chez les médecins de Vincent Lambert. Par contre elle a été patente chez ceux qui se sont permis de commenter un cas qu’ils n’avaient pas vu. Les médecins de Vincent Lambert se sont bornés à dire qu’ils en savaient assez pour dire que leur malade refusait les soins. Je ne sais pas ce qu’ils ont conclu quant au niveau de présence au monde.

Et que cette contradiction de fond a déplacé la question d’un malade qui refuse vers celle d’un malade qui n’est en rien conscient.

Si vous voulez. Mais la réalité est qu’on avait tellement peu à faire de Vincent Lambert…

"Mais si le malade n’est en rien conscient, il n’y a pas de décision à prendre, sauf raison économique." Voulez-vous dire qu’en ce cas, le médecin n’est jamais spontanément d’avis d’arrêter les soins ? Alors que le tuteur peut le demander ou changer de médecin dans ce but ?

Le médecin ne peut s’autoriser à cesser les soins dans un tel contexte. Reste à se poser la question du sens de ce qu’il fait, ce qui renvoie par exemple à la problématique des malades de réanimation quand on a acquis la certitude qu’ils ne se réveilleront pas. On ses trouve alors dans une situation où les soins « n’ont pas d’autre but que de maintenir la vie artificiellement », comme le dit si bellement la loi en oubliant de se demander quels gouffres elle ouvre.

Quant au tuteur il peut toujours demander tout ce qu’il veut. Sa seule arme est de changer de médecin.

Bien à vous,

M.C.

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