Dans cette affaire nous n’avons que des suppositions. Et comme vous le dites le problème n’a pas de solution. J’ajoute que c’est la marque de tous les problèmes éthiques.
En effet, c’est pourquoi peut-être dans ces cas là, mieux vaut se demander ce que nous n’avons pas le droit de faire plutôt que ce que nous aurions le droit de faire.
Ce que nous n’avons pas le droit de faire est de décrédibiliser la position de chacun :
de l’équipe médicale.
de l’épouse.
des parents.
Chacun est légitime. Et leur désaccord est légitime. Aucune position, quelle que soit sa pertinence, ne peut dominer la position de l’autre.
Est-ce une solution juridique acceptable que de renvoyer les parties à une conciliation improbable ? Tout ce que l’on peut dire est qu’il n’y a pas de critère d’urgence.