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En réponse à :

NICOLE CRESPI

, par Michel

Bonjour, Nicole.

Je comprends bien votre problème, mais il n’a pas de solution.

Il faudrait d’abord savoir quel est l’état intellectuel de votre beau-frère. On suppose bien qu’il commence à décliner sérieusement, mais nous ne le savons pas.

Si c’est le cas, il existe parfois chez le dément ce qu’on appelle la perte du sens des convenances sociales, surtout dans certains types de démence, notamment frontale. Le prix à payer pour éteindre ces comportements est très élevé en termes de traitement, car il faut des doses souvent importantes de neuroleptiques ; ce n’est franchement pas à conseiller. Mais alors on ne peut rien proposer, et il faut se contenter d’observer que le trouble est récent, et qu’il pourrait bien s’éteindre plus rapidement que vous ne craignez.

Il n’est pas certain non plus que son comportement quand vous le rencontrez soit le même que celui qu’il s’autorise au téléphone. Mais si c’est le cas, alors je crois qu’il faut songer à vous protéger ; non point du danger, il n’y en a pas ; mais vous avez besoin de votre tranquillité, et vous n’êtes tenue qu’à ce qui est humainement possible.

Je ne serais donc pas choqué que, au moins pour un temps, vous cessiez d’aller le voir. D’ailleurs si vous allez le voir c’est parce que votre relation a un sens. Ou bien il est totalement dément et la question du sens de ces visites doit se poser, ou il ne l’est pas totalement et on doit considérer qu’il est accessible à une réaction de votre part : et si votre réaction est que vous n’acceptez pas d’être traitée ainsi, je suis tout à fait d’accord.

Bien à vous,

M.C.

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