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En réponse à :

Le droit au risque chez la personne âgée

, par Michel

Oui. Je dirais seulement qu’il faut aussi faire la part du politique. Quand on sait, mais on le sait après, qu’on allait en venir là, on ne peut que regretter que les mesures autoritaires n’aient pas été prises plus tôt. Cela ne permet pas de dire ce qui se serait passé (en termes d’acceptabilité sociale) si on l’avait fait.

C’est tout le problème de Tchernobyl.

Nous savons que personne n’a jamais dit que le nuage s’était arrêté aux frontières (c’est un hoax avant la lettre). Mais je me souviens d’avoir entendu, des années après, le Pr Pellerin expliquer que, le risque étant négligeable (et il l’était), il lui avait semblé à l’époque que les dangers de la panique étaient plus importants. Il ne disait pas, dans cet entretien, s’il le regrettait. Ajoutons qu’il était clair pour tout le monde à l’époque que les mesures qu’on aurait pu songer à prendre auraient été catastrophiques pour la filière laitière, mais c’est un autre sujet.

Bien à vous,

M.C.

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