Je reprends en début de fil, pour éviter que l’échange ne devienne illisible :
Vous écrivez :
"Le risque est de privilégier les attitudes comme : Tant qu’on ne me l’interdit pas j’en profite, ou, pire : J’en profite avant qu’on ne me l’interdise."
Il y a aussi : "Je sors quand je le décide, malgré l’interdiction, et j’assume la sanction (si on m’attrape), cad le paiement de l’amende de xx € ". Ainsi se trouve concrétisée l’idée qu’il existe une alternative à la norme, soit le "prix" qu’on est prêt à payer pour ne pas la respecter. Il s’ensuit nécessairement une sorte d’analyse coût/bénéfice dépendant des moyens de chacun, ce qui ouvre de vertigineuses perspectives en termes de liberté et d’égalité (Pour caricaturer : les "riches" pourront égoïstement continuer à contaminer, tandis que "les pauvres" n’auront aucun moyen de faire prévaloir leur liberté individuelle, à cela s’ajoutant le soupçon que "les riches" bénéficieront de soins plus attentifs que "les pauvres").
Mais là, on s’égare vraiment.