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En réponse à :

Le droit au risque chez la personne âgée

, par adu

bonsoir Dom ? Sophie et tout le monde,
Merci de poster des remarques intéressantes. la première partie de l’exposé de Dom reporte ce que nous vivons depuis 1 an environ suite à la chute sur la tête de mon père dans la baignoire : fait qui a révélé après l’opération, des délires, un état confusionnel et finalement une démence mixte. Les aides à domicile ont progressivement été augmentées du fait des angoisses et le cout se monte depuis le début de l’année à environ 8000 eur par mois (20H/24h). On peut trouver, tout de même, des auxiliaires de vie, qui exercent avec présence sur place, pour environ 2700/3000 eur net mensuels soit environ 4500 eur charges comprises.
Le gros problème, c’est la fatigabilité des aides, qui doivent travailler en binome, et prendre des congés etc etc et donc de gérer les plannings.
Nous avons également visité des établissements médicalisés proches, qui privilégient en général le site, et ont pratiquement des étoiles .. (ils sont en gl de statut privé pour un cout d’environ 3500 eur mensuels) alors qu’ils ont en commun (privés ou non) le même problème : les effectifs. Tous ont à gérer environ 90 à 100 personnes et revendiquent le manque de personnel (2 personnes), alors qu’ils tournent en moyenne avec 1 aide pour 15 pensionnaires.
Celà dit, sur la centaine de personnes par établissement, seule une vingtaine se retrouve pour les ..."animations" : je suppose que les autres ont le regard dans le vague et seuls dans leur chambre, et qu’ils ne se retrouvent ensemble que pour les repas.
Il n’est pas possible d’y arriver ainsi et il faut souvent que les familles payent une auxiliaire de vie pour les promenades, les discussions au cours de la journée : ce qui fait qu’on arrive aux mêmes sommes.
je reviens un peu ko de 8 jours de présence, car pour atténuer les montants, il faut tout faire.
Il n’existe aucun système qui fonctionne dans notre pays riche pour le 4ème âge, car par ses imperfections (manque de personnel, aides à domicile pas forcément formées, manque de patience ou lassitude de l’entourage) les malades partent eux, dans des crises d’angoisse ou de dépressions de plus en plus importantes.

je profite de l’échange pour demander au docteur Cavey, s’il peut me donner une explication au fait suivant : il arrive que mon père subisse les effets d’une désorientation de son lieu familier (fugace) mais qui se passe de 2 manières :
- soit il ne reconnait pas la pièce dans laquelle il se trouve (celà arrive d’un seul coup, et auparavant il s’ y est dirigé tout à fait normalement) et on doit le faire sortir sur son balcon pour rétablir les connexions. Celà fonctionne.
- soit comme ce matin, il ne se reconnait pas dans une partie de la pièce et bien entendu souffre immédiatement d’une angoisse intense. La sortie balcon ne fonctionnant pas je demande un repos immédiat, ce qu’il finit pas accepter et après 1/2 heure de sommeil, toutes les connexions sont rétablies.

merci et bien cordialement
ANNICK

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