Bonsoir, Nathalie.
Je comprends votre point de vue. Il s’agit pour vous d’envisager l’option d’un suicide. Le suicide n’est pas l’euthanasie, et je ne vois pas que la société ait le droit (ni les moyens, d’ailleurs) de s’y opposer. Moi-même je ne me sens rien à dire, hormis une certaine aversion vis-à-vis de la mort, et hormis également une certitude : ce qui fait l’humanité de l’homme c’est son être-pour-autrui, c’est sa socialité ; d’où il me semble résulter que je ne suis pas si maître que cela de ma propre vie : j’en dois des comptes aux autres humains. Jusqu’à quel point ? C’est à voir.
Ce que je vous dis, c’est que le type d’information nécessaire à un suicide confortable et réussi n’est nullement inaccessible au profane ; il suffit de quelques secondes sur Internet, et de quelques minutes dans une librairie professionnelle (je parle de textes parfaitement utilisables par tout un chacun). Si vous avez l’impression qu’il en va autrement, c’est juste que vous n’avez pas commencé à chercher ; et le jour où vous souhaiterez le faire, la démarche intellectuelle nécessaire tombe tellement sous le sens que vous la trouverez sans peine... Et les produits utilisés par les anglais sont également en vente libre en France.
Bien à vous,
M.C.