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En réponse à :

La souffrance en fin de vie

, par Michel

Bonsoir.

Difficile d’aller plus loin, en effet. Intuitivement, je dirais que la souffrance psychologique se voit au moins autant que les inconforts physiques. Si donc la malade ne manifeste rien, il n’y a pas lieu de supposer qu’elle serait en proie à une souffrance intense. Et si on voulait envisager le fait qu’elle ne ferme pas les yeux comme la manifestation d’une terreur devant la mort, il me semble qu’on aurait d’autres signes d’angoisse.

Sur la durée de cette évolution, je ne sais pas quoi vous dire. Je n’aime pas les pronostics, ils sont toujours démentis, et d’ailleurs ce n’est pas le problème ; la question est plutôt de savoir ce qu’on va faire de ce temps, quelle qu’en soit la durée. Pour moi je persiste à accorder une grande valeur à ce petit signe : quand la question arrive aux lèvres de l’entourage, c’est que la fin est très proche. Mais il y aura des exceptions, et il y a de rares fins de vie interminables, devant lesquelles nous sommes bien démunis.

Sur les yeux ouverts, là aussi il me semble que si cela lui posait un problème elle le manifesterait : à un moment ou à un autre vous auriez perçu de sa part un refus, une résistance, ou un agacement. Ce n’est visiblement pas le cas, donc je ne m’en inquiéterais pas ; en tout cas s’il s’agit d’une attitude volontaire de sa part, cela doit lui demander beaucoup d’énergie ; elle en a donc, et vosu pouvez tout simplement lui poser la question...

Bien à vous,

M.C.

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