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En réponse à :

La démence : opposition

, par Sophie

Bonjour Annick,

" ... Petite astuce (oui) pour un petit probleme différent : il semble que ds les demences vasculaires on note des caracteres d opposition a t on une explication ?
La neuropsychologue a bien dit que ds ces situations il ne fallait absolument pas insister car l opposition va se renforcer ma famille pense qu il s agit de caprices..
Quelle attitude avoir quand ce refus concerne la prise des medicaments ?..."

Je vous livre en l’état ma réflexion au sujet des situations d’opposition que nous ( ma famille et les aides à domicile) nous rencontrons de façon assez récurrente dans la prise en charge de ma soeur.

La stratégie que nous avons mis en place :

Nous partageons l’avis du neuropsychologue : ne pas insister mais je trouve sa réflexion pas assez aboutie, voire simpliste.

Je crois que la première chose à prendre en considération dans la prise en charge d’une personne démente au quotidien est de raisonner d’abord cette prise en charge sur la journée et non sur une succession de diverses tâches à faire à tel moment de la journée,etc bref éviter de se focaliser uniquement sur le refus en lui même et votre exemple d’opposition à la prise de médicaments est assez intéressant dans la mesure ou nous ( tout le monde) fonctionnons d’abord sur l’ordonnance du médecin. ce qui est écrit.

Par exemple :

X médicament 1/ matin 1/ soir

Ce que je veux dire

Dans un premier temps il faut d’abord se " débarrasser" quand bien évidemment c’est possible, du dictat de la prescription en terme de planification de prises dans la journée.

Concrètement, en ce qui concerne ma soeur, j’ai demandé au pharmacien si nous pouvions envisager qu’une prise par jour afin de diminuer l’effet " harcèlement " que constitue pour elle deux ( matin et soir) prises de médicaments dans la journée afin de privilégier le soir car ma soeur est pour des raisons que j’ignore beaucoup plus réceptive, conciliante le soir.

Mais,

cela représente un énorme de travail de persuasion en direction des aides à domicile. J’ai envisagé cette " astuce" surtout parce que les aides à domicile vivaient très mal le fait que ma soeur ne " prenne pas ses médicaments quand il le faut" . Elles considéraient et considèrent toujours aujourd’hui , malgré tout, comme un crime de lèse de majesté de ne pas "réussir" à lui donner ses médicaments en temps et en heure

Sophie

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