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En réponse à :

Les relations avec les soignants / maltraitance

, par Carole

Bonjour Michel,

Un grand merci tout d’abord pour votre réponse si claire. Je m’attendais effectivement à ce que cela soit ardu, mais n’imaginais pas du tout que cela puisse l’être autant !

Je vous tiendrais informé si ces démarches "tranquilles" aboutissent....

Il me faudrait donc dans un 1er temps, au vu de leur hostilité et défiance à mon égard ("il leur appartient" tel un joujou que l’on voudrait "prendre" à un enfant de 2 ans ... et encore ... très mal éduqué ...), que ma colère très vive (même si retenue) à leur égard diminue .... et pour l’heure elle n’en prend pas le chemin ! Je ne peux me résoudre à admettre qu’elles le traitent tel un objet ni l’infantilisent à ce point ni le "grabatisent" ("pour se simplifier la vie" selon leurs termes, et sa vie à lui alors ?!) ni le maltraitent au prétexte de faire le maximum !!!

Donc 1) me détendre = pratiquer la méditation mindfullness et la relaxation ou le yoga pour 2) pouvoir leur parler avec un vrai calme profond et détaché (d’elles) = pas gagné !

Il se sent très seul et craint vraiment que je l’abandonne, n’ayant plus de contact chaque jour avec moi comme il y a encore 1 mois. Je le vis bien sûr très mal aussi, car je l’aime quelque soit sa pathologie avec tendresse ; il me manque à moi aussi. Tout cela se passe sans que je le veuille, car je tente chaque jour de le voir, avec succès ou pas selon le "bon vouloir" des "soignantes" ; donc je le vois ... quand elles le veulent bien .... 1 jour sur 3 ....). Et lui bien sûr ne comprend pas cette absence autrement que comme un retrait de ma part (je ne lui dis rien évidemment de mes difficultés).

Quand à tenter de le joindre par téléphone, il en est de même évidemment.

Que faire quand elles me disent pour m’éloigner et me refuser l’accès : "je suis débordée, revenez plus tard" ou "je n’ai pas le temps, passez plus tard (=jamais ?)" ou "il dort, personne ne le dérange" ... Comment contourner en douceur de tels propos qui se révèlent à l’usage mensongers ? Car en réalité est "trop tôt, trop tard (pas du tout par rapport aux horaires de visite que je respecte, tout comme leur travail difficile), pas le moment .... pas ...". Donc au final = très peu !!

Je les ai crues au début, avec sourires, compréhension, gentillesse de ma part, etc ... mais plus du tout aujourd’hui.

Ce serait déjà un très très bon début :que je puisse avoir simplement accès quelques instants à lui, lui prendre la main, lui sourire, l’écouter, être là, échanger nos regards, ..... L’absence est difficile pour nous deux, mais là cela dépasse mon imagination.

Merci pour votre aide, sinon je crains vraiment de "lâcher et abandonner la lutte" ! Devoir me battre ainsi chaque jour contre ce filtre des "soignants est bien plus dur à vivre pour moi que de l’aider lui (cela est bien entendu parfois difficile, mais l’amour entre nous n’a jamais cessé = ouf).

Je ne dis rien pour l’instant, sauf "très bien" mais pense tout autre chose, et celles qui se conduisent ainsi (pas toutes heureusement) augmentent de manière insensée colère et chagrin. Comme si la DFT ne suffisait pas dans le vécu difficile ... J’ai le sentiment (peut être faux) que parfois certaines même s’en réjouissent secrètement en s’appropriant un micro (maxi) pouvoir = nous séparer..... selon leur gré ....

Merci !!

Carole

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