Bonjour, Anaïs.
Je n’ai jamais eu l’occasion de réfléchir à la place du tutoiement en psychiatrie.
Mais il me semble que là comme ailleurs la question qui se pose est celle de la conception du tutoiement comme acte de soins. Le tutoiement ne doit pas résulter d’une démarche spontanée ou automatique, il doit être pensé et décidé en équipe.
Par ailleurs il me semble nécessaire, dans une relation à un malade psychiatrique, qui est donc en difficulté dans sa socialisation, de ne pas trop jouer, précisément, avec les codes sociaux. Que faisons-nous quand nous tutoyons quelqu’un que nous ne songerions pas une seconde, s’il n’était pas malade, à tutoyer ?
Cela ne signifie pas que tout tutoiement soit interdit, mais cela doit inciter à la prudence.
Bien à vous,
M.C.