Poster un message

En réponse à :

La confusion mentale

, par Audrey

Bonsoir Docteur,

L’horizon ne s’éclaircit pas malheureusement.
Ma maman a enfin réussi à savoir pour quelle raison les psychiatres ne souhaitaient pas le retour à la maison de mon papa. Au téléphone ce matin on lui a dit qu’ils pensent très fortement à de la démence...
C’est un coup de massue..
Peut-être était-ce ce à quoi vous pensiez lorsque vous avez écrit "outre ce que je pressens de ce qu’il va se passer.."

En tout cas j’ai beau réfléchir, retourner la situation dans tous les sens pour voir si nous sommes passés à côté de quelque signe, je ne vois pas..
Ces derniers mois je n’ai décelé aucun changement de comportement, d’agressivité, de propos incohérents.. certainement de l’anxiété, tout à fait normale vu le contexte, par rapport à sa santé, suite à la découverte de sa métastase au foie, puis l’annonce que ce n’était pas opérable, des faibles taux de réussite des traitements, pour finalement apprendre 6 semaines plus tard que c’était opérable.
Il y a de quoi faire une dépression !
Et pourtant tous ces derniers mois je l’ai trouvé courageux, vaillant, affrontant tous ces soucis sans se plaindre..

Les seuls troubles cognitifs qu’il ait eus remontent à l’hémorragie cérébrale qu’il a faite il y a 4 ans 1/2, à la suite de laquelle il a fallu qu’il réapprenne à lire, à écrire, et à la suite de laquelle il est également devenu épileptique (avec troubles visuels importants lors des crises débutantes).

Comme vous en avez parlé dans votre message, le psychiatre a expliqué à ma mère que cela peut passer complètement inaperçu même si la démence est là..
On peut vraiment réussir à cacher cela à son conjoint qui ne verrait aucun signe ? Se pourrait-il que la démence, s’il s’agit bien de cela, ait commencé à la suite de son AVC ?

Ce qui les oriente vers ce diagnostic c’est la durée de la confusion (cela fait 6 sem maintenant), ainsi que certaines choses qu’il aurait dites lors de ses entretiens récents avec eux.
Rien n’est sûr.. maintenant il faut lui trouver une place dans un SSR, il devra y faire des examens (EEG, IRM cérébrale) et un bilan afin de valider ou non cette hypothèse.

Je souhaite garder l’espoir qu’il ne s’agisse que d’une dépression (je ne souhaite pas minimiser l’importance de cette maladie, mais au moins elle se soigne), et que tout finira par rentrer dans l’ordre.
Mais s’il s’agit bien d’une démence, elle est tout de même associée à de la confusion.. Est-ce qu’une amélioration peut être envisagée si les facteurs ayant déclenché la confusion sont supprimés petit à petit (infection éradiquée, sortie d’hôpital, arrêt des antibiotiques etc.) ?
Ou bien est-ce que lorsque la démence est "révélée" , alors il n’y a plus de retour en arrière possible, je veux dire à l’état avant confusion ?

Merci pour votre aide et vos conseils précieux.
Bien à vous,

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
  • Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.