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En réponse à :

La personne âgée opposante

, par Sophie

Bonsoir,

Ou pour le dire autrement une résidente qui est manipulée sans problème au lève-malade par un seul soignant n’a certainement pas besoin d’un lève-malade.

Dans notre pratique quotidienne nous sommes seules avec le résident et … le lève - malade et je ne laisserai jamais dire quiconque que l’utilisation du lève - malade est inappropriée ou pire, suggérer que son emploi est une solution de facilité. (Je ne dis pas que ce sont vos propos, je dis que malheureusement, votre commentaire donne de l’eau au moulin à ceux- là qui précisément ne voient dans le lève- malade qu’un instrument de confort pour le ... soignant. Ce sont bien souvent les mêmes qui le plus souvent vous font des discours à n’en plus finir sur le soin relationnel, le ceci et le cela …. Sauf que moi, ce relationnel là , je m’en bats les omoplates.

Ai- je- besoin d’ajouter que je suis tout simplement fière du couple à trois que nous ( le malade, le lève- malade et moi) formons l’instant d’un instant ?

Et s’il est nécessaire de prendre en charge cette résidente à deux, c’est :

Pour assurer la sécurité de l’opération.

Un soignant seul avec un soulève- malade garantit tout autant la sécurité, à condition bien sûr que le mode d’emploi soit respecté et que le choix du harnais fasse l’objet d’une étude préalable de la part de l’équipe.

Parce que si elles sont deux elles vont peut-être trouver un moyen d’éviter le lève-malade.

Mais pourquoi diable vouloir à tout prix éviter son emploi ?

Au risque de blasphémer ,j’affirme qu’une mobilisation ( soignant /lève – malade ) est certainement moins délétère qu’une mobilisation qu’il- faut- faire- à- deux .

Que ce soit dans les EHPAD ou à domicile les mobilisations à deux sont assurées par un aide – soignant et un agent d’entretien ou aide à domicile et que ces derniers n’ont pas eu le centième du quart d’une formation manutention ou si ils en ont eu une ou rien c’est pareil et ne peuvent par la force des choses s’appuyer sur l’expérience.

Parce que s’agissant d’une résidente qui pose un problème relationnel il est impératif de sortir du face à face.

Pour ma part j’ai trop vu des équipes, des hiérarchies laisser pourrir des situations où les difficultés de mobilisation finissaient par gangréner la prise en charge d’un malade et finissaient par carencer le fameux relationnel.

Ce sont les raisons pour lesquelles entres autres je milite pour l’intervention du KINE. Je milite pour un regard, un diagnostic professionnel….
Heureuse d’apprendre que c’est une évidence pour tout le monde. Malheureusement je le ne crois pas
Sophie

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