6 - suite) Ce sont des ingrédients qui donnent au malade une certaine maîtrise sur sa fin de vie, à condition qu’il intègre les éléments de la logique du soin.
7) Toute modification de la loi allant dans le sens d’une autorisation de tuer/se faire tuer modifierait la notion de soin : un médecin qui envisage la possibilité d’abréger la vie ne soigne plus de la même façon. Il décide consciemment ou inconsciemment, et dirige son patient. Le patient ne peut plus s’endormir en étant confiant.
8) Tout cela ne tient que dans les cas où le soin et la sédation sont effectifs. S’ils ne le sont pas, c’est que la situation est urgente : un patient qui souffre et un médecin qui ne dispose pas des moyens nécessaires. Aller plus loin dans la réflexion consisterait alors à envisager une procédure d’urgence dans ces cas là :
est-ce une éventualité aussi normale que l’attente d’un rdv chez le dentiste, systématise-t-on cet aveu de carence, que proposer au malade lorsque l’on ne peut rien faire ?