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En réponse à :

La souffrance en fin de vie

, par Michel

Bonsoir, et merci d’avoir pris le temps de ce message (et même des deux, puisque vous en avez écrit un autre daté du même jour, et qui se trouve un peu plus loin dans le forum).

Le fait que votre mère ait reçu de la morphine est plutôt rassurant : vous avez eu affaire à une équipe qui n’hésitait pas. La seule réserve que j’aurais est dans votre phrase : Une infirmière que j’avais eu au téléphone m’avait expliqué le protocole qu’il respectait. Les protocoles sont à mes yeux quelque chose de très important ; à condition qu’ils ne se réduisent pas à l’application mécanique de conduites stéréotypées ; et dans une situation où la douleur n’était pas maîtrisée, j’espère que le protocole utilisé laissait une place suffisante à la possibilité d’augmenter les doses.

Vous regrettez que l’équipe ne vous ait pas prévenue à temps ; et certes vous avez raison. Mais il faut nuancer ce jugement : si vous saviez comme il est difficile de prévoir la mort imminente ! Oui, en gros, on y arrive ; mais on s’y ridiculise bien souvent, soit qu’on ait annoncé une mort qui ne vient pas, soit qu’on se laisse surprendre pas un départ inattendu. Et quand les proches demandent : "’Croyez-vous que nous pouvons rentrer chez nous cette nuit ?", la seule réponse est :" je crois que oui ; mais si vous voulez être sûrs d’être là au moment nécessaire, alors il vaut mieux rester".

Ceci pour vous dire que l’équipe n’a pas manqué de vigilance : elle n’a simplement pas vu venir le moment précis ; c’est monnaie courante, même chez les meilleurs.

Bien à vous,

M.C.

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