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En réponse à :

La souffrance en fin de vie

, par Michel

Bonsoir, Annette.

Je ne peux guère vous en dire plus : les choses sont trop fines, trop subtiles pour qu’on puisse se permettre de parler sans avoir vu le malade.

Je comprends que vous soyez choquée de voir votre père sous diurétiques et perfusé. En fait c’est normal. D’abord parce qu’il est impossible d’éviter totalement de dépasser le but ; mais aussi parce que quand on donne un diurétique il est impossible de prévoir la quantité d’eau qu’il fera perdre. Il faut donc bien réajuster en perfusant un peu.

Sur la grabatisation, c’est encore plus délicat : il est très difficile de faire un pronostic, surtout en gériatrie ; la preuve en est qu’entre l’équipe soignante et vous il y en a un qui se trompe de façon spectaculaire. Comme ça j’aurais tendance à penser que vous pourriez bien avoir raison, et qu’il est illusoire de croire qu’on va le remettre debout. Mais allez savoir.

De la même façon, j’ai toujours eu l’impression que les malades Alzheimer étaient beaucoup moins malades dès qu’il s’agissait de parler des choses essentielles, la vie, la mort. Il est donc très important d’écouter ce que votre père dit. Mais pour en faire quoi ?

Bref je peux rien vous dire vraiment. Tout ce que je crois, c’est que vous avez affaire à une équipe qui travaille bien. Ce qui n’a jamais empêché de se tromper.

Je serais très heureux d’être tenu au courant.

Bien à vous,

M.C.

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