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En réponse à :

La souffrance en fin de vie

, par Michel

Bonsoir, Chantal.

Alors la situation est malheureusement très claire, et il n’y a sans doute guère d’amélioration à espérer. On en vient même à se demander s’il faut la souhaiter.

Le problème de la durée reste entier, car s’il n’y a que la lente glissade du dément qui se laisse aller à sa fin, il arrive que les choses durent. C’est dire l’enjeu qu’il y a à lui assurer le confort maximum ; en général on y arrive assez simplement.

Tout ce que je peux vous recommander est de ne pas chercher à trop pousser votre mère à partager votre sentiment : ce sont des choses très mystérieuses, et le travail se fait, même s’il utilise des chemins bizarres. Ayez confiance dans sa capacité à cheminer à son rythme dans ce travail de deuil.

Bien à vous,

M.C.

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