Bonjour,
Ma belle mère âgée de 99 ans, atteinte d’une démence vasculaire,vit dans un EHPAD, où ses quatre enfants ont déposé un documents signé des quatre, pour demander un accompagnement de fin de vie digne, sans acharnement thérapeutique.
Hier soir, elle a été hospitalisée pour une hyperglycémie ( dextro à 6 ), sans altération de l’état général : conscience inchangée, teint rose, égale à elle-même.
Je l’ai rejointe aux urgences ou je l’ai trouvée angoissée ( criait " au secours") sur son brancard dans le couloir des urgences. On lui a posée une perfusion au pli du coude, sans bien la fixer, donc douloureuse, elle essayait sans cesse de l’arrache, d’ailleurs. Elle a subi un sondage " aller et retour" pour obtenir des urines ( sans proposition de bassin au préalable...).
Je suis restée près d’elle, juste pour l’accompagner et la rassurer.
Au bout de trois heures, vers minuit, elle a été installée dans une chambre où elle s’est endormie. Je l’ai quittée à ce moment là.
Je connais les urgences et comprends leurs limites de soins, enfin j’essaie !
Ce qui me choque, c’est la décision de l’hospitalisation prise par l’EHPAD, alors même que ses enfants ont pris la peine d’anticiper ce genre de problème. L’argument a été " il n’y a pas d’infirmière la nuit, on ne peut pas la garder".
Or je pense qu’en la surveillant et en lui proposant à boire régulièrement, on aurait pu lui éviter l’angoisse d’un passage aux urgences et une déstabilisation de son état de conscience.
Qu’en pensez-vous ?
Cordialement,
Marie
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