Bonjour, Dina.
Je crois que vous n’avez pas bien lu mon article.
Mais avant de vous répondre je dois attirer votre attention sur le fait que vous postez sur un site dédié à la gériatrie et aux soins palliatifs ; là s’arrêtent mes compétences, et vous ne me donnez pas le sentiment de relever de l’une ou l’autre de ces deux disciplines.
Ceci rappelé, c’est très simple.
La bandelette urinaire est un test de dépistage. Un test de dépistage ne sert pas à détecter les gens qui sont malades, mais ceux qui vont bien. Quand un sujet a une bandelette négative, la probabilité pour qu’il ait une maladie rénale ou urinaire est proche de zéro, et il n’y a pas lieu de faire quoi que ce soit.
Mais quand la bandelette est positive, on ne peut rien dire de particulier. On sait seulement que cela peut correspondre à une maladie. C’est alors le laboratoire qui va donner une réponse plus adaptée. Par exemple il sera possible de dire si oui ou non quand votre bandelette montre des nitrites il y a un germe dans vos urines. S’il n’y en a pas on n’a que faire des nitrites. Et s’il y en a on aura un argument pour dire qu’il peut s’agir d’une infection urinaire (qu’on traitera ou non, c’est encore un autre débat). En d’autres termes la surveillance que vous faites ne sert à rien ; d’ailleurs vous montrez vous-même que depuis le temps que cela dure il n’y a eu aucune infection.
Il est absurde de prendre "des antibiotiques pas forts" :
Absurde parce qu’il n’y avait pas d’argument pour dire qu’il y avait une infection.
Absurde parce que prendre des antibiotiques sans savoir à quel germe on a affaire est un puissant moyen de créer des résistances.
Absurde parce que quand on prend un antibiotique c’est pour avoir un résultat, et que prendre un "antibiotique pas fort" revient à prendre un traitement en se donnant les moyens pour qu’il ne marche pas.
Je crois donc que le plus important est de ne rien faire. Si une troisième pyélonéphrite survenait il faudrait en trouver la raison, mais c’est là un point qui regarde le néphrologue.
Bien à vous,
M.C.
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