Bonsoir, Marylène.
Vous êtes bien forcée de parier : opérer est un risque, ne pas opérer en est un autre.
Mon réflexe est tout de même d’approuver le choix d’intervenir. Non seulement parce que j’ai connu trop de situations où on refusait d’opérer sans se rendre compte de ce que cette abstention impliquait pour le malade ; mais surtout parce que cette décision me semble avoir été réfléchie : au départ le chirurgien ne voulait pas opérer ; il a changé d’avis ; je ne sais pas pourquoi, mais ce simple fait montre qu’il a pris la chose au sérieux.
Vous avez peur, c’est normal, j’aurais peur aussi. Mais il vous faut garder en tête que vous faites exactement tout ce qu’il faut, et que c’est pour l’heure la seule chose importante.
Bien à vous,
M.C.