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En réponse à :

Menaces sur la gériatrie hospitalière

, par Michel

Bonjour, Patrick.

Je crois que je comprends votre question, et je suis très tenté de vous répondre : oui, bien sûr, il faut le laisser tranquille.

Mais, aussitôt après, tout me rappelle à la prudence.

Car je ne connais pas la situation. Mais j’ai vu suffisamment de ces très vieilles personnes qui, atteintes d’une pathologie aiguë souvent assez faciles à traiter et à guérir, réclament une mort à laquelle elles ne songeaient pas tant que cela, et changent d’avis très rapidement dès que les choses s’améliorent. On ne peut donc pas dire à ce stade que l’équipe soignante est en acharnement.

Après il y a une autre question, mais nous entrons là dans des prises de position très personnelles et très sujettes à caution, car nous sommes sur la corde raide. L’absolu est le respect de la liberté du patient, et j’espère bien qu’à 91 ans on me laissera décider si je veux vivre ou non. Et qu’on ne me posera pas de questions du genre : « Qu’entendez-vous exactement par : NON ? ». Il n’en reste pas moins :
- Que si je vous lis bien, les propos tenus par votre père ne sont pas tous compréhensibles. Il faut donc envisager l’hypothèse qu’il n’exprime pas une volonté ferme mais qu’il cède à la panique.
- Que si je crois que je respecterais la volonté du patient je revendiquerais aussi le droit de plaider pour la vie.

Tout cela pour dire qu’il est urgent de prendre contact avec le médecin pour faire le point de ses projets.

Bien à vous,

M.C.

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