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En réponse à :

Les troubles psychiatriques du sujet âgé

, par Aurélie ZB

Bonjour Michel,

Une question de plus si vous voulez bien.
J’observe qu’entre deux épisodes de faiblesse, où ma mère se comporte "normalement" pour quelqu’un dans son état et l’admet, elle a aussi des moments où, pendant quelques heures/jours, elle a l’air étonnamment mieux, même de manière spectaculaire.
Elle parle vite, elle comprend tout ce qu’on lui dit, le garde en tête pendant plusieurs heures, mobilise de manière très agile des éléments éloignés qu’elle semblait avoir complètement oubliés, est en phase avec la discussion, fait de l’humour. On croit avoir affaire à sa personnalité d’il y a dix ans.
Mais ces épisodes ne me réjouissent pas, je leur trouve même une coloration sinistre, parce qu’en même temps elle y affirme que tout va bien, qu’elle n’est qu’âgée et pas particulièrement malade, que tout l’entourage médical le pense, qu’elle est capable de s’occuper seule de ses affaires, etc. Elle développe aussi du déni, des camouflages et des "mensonges" dont je ne suis pas dupe (récemment : "on m’a envoyé un nouveau patient", alors que je savais que c’était le contraire, une autre de ses patientes ayant décidé d’arrêter la thérapie et de l’annoncer la veille, après une discussion avec moi sur l’état de ma mère).
Je me demande de quoi ces épisodes peuvent être le reflet ; est-ce courant ? S’agit-il de moments où le malade compense en allant solliciter d’autres zones du cerveau ? En général, quand le "high" est fini, elle semble vraiment triste, déprimée.

Bien à vous,

Aurélie

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