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En réponse à :

Les troubles psychiatriques du sujet âgé

, par Michel

Bonjour, Sihem.

Je ne peux guère aller plus loin que ce que je vous ai dit : il faudrait avoir vu votre père.

Je n’ajouterais que quelques commentaires :

Sur la prostate, il faut sans doute être prudent. D’un côté, en France comme en Algérie, car c’est une affaire de liberté humaine et non de loi, la volonté du malade doit primer, et si votre père veut être opéré je ne suis pas sûr qu’on puisse le lui refuser. Mais d’un autre côté les médecins ont les moyens de prédire si l’intervention lui donner le résultat qu’il souhaite :il arrive souvent que les symptômes dont le malade se plaint n’aient en réalité aucun rapport avec la taille de la prostate ; surtout s’il est dans un état psychologique qui l’amène à avoir une préoccupation d’ordre obsessionnel.

Sur l’Alzheimer, il faut aussi être prudent : c’est un diagnostic difficile, et je voudrais être sûr que les arguments du neurologue sont suffisants. Le plus souvent on ne peut pas éviter de laisser passer du temps avant de se prononcer. Et il ne suffit pas non plus de penser à tout ce qu’il est encore capable de faire : je n’oublierai jamais ce malade qui ne parlait plus, ne mangeait plus seul, qui avait perdu sa continence, mais qui, à la belote...

Bref, j’attendrais encore avant de tirer des conclusions définitives.

L’EEG n’apportera rien, sauf si par bonheur on tombe sur une épilepsie.

Sur la gériatrie, je crois que les choses bougent en Algérie. La volonté existe en tout cas de la développer, essayez de vous renseigner.

Bien à vous,

M.C.

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