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En réponse à :

Le droit au risque chez la personne âgée

, par unautre

Ces chiffres ne remettent pas en cause les modèles théoriques en place depuis le début.

Oui, sauf qu’au début, on n’était pas sûr que ces modèles étaient valables ici.

Les gens ont simplement oublié de compter : l’exemple le plus fascinant est celui de la grippe espagnole ; qui aurait fait 50 millions de morts. Chiffre effarant, mais si on se souvient qu’il y a eu 1 milliard de malades cela donne un taux de guérison de 95%.

Il y a deux façons de voir les choses : 95% de guérisons. Ou 1 milliard de malades et 5% de morts et une situation de crise insupportable.

Ici il y a lieu d’être optimiste sur notre capacité à prévoir la date à laquelle le confinement portera ses fruits, la date du pic épidémique, etc. Bref tout ce qui concerne le moyen terme.
Mais bien sûr le long terme est infiniment plus difficile : que va-t-il se passer quand l’Inde explosera ? Ou l’Afrique ? Cela nous provoquera-t-il des vagues de réinfection ? Il y a trop de paramètres.

Trop de paramètres pour avoir le moindre modèle de ce qui nous attend.

Cyniquement, on peut dire que dans ces pays pauvres le nombre de malades sera superposable à celui des autres pays : les mesures de confinement ne sont parfaites nulle part, ils ont moins de moyens mais ils se déplacent probablement moins, et les Africains ont appris quelque chose de l’Ebola. Par contre il y a lieu de penser que la quasi-totalité de leurs cas graves mourront. Mais que pour nous cela changera assez peu de chose, sauf que, en raison de l’asynchronisme des foyers d’infection, nous devrons conserver des précautions plus longtemps.

Exactement, un temps imprévisible, possiblement long.

Faudra-t-il apprendre à vivre avec le coronavirus ? Certainement pas, du moins pas sur le long terme : il s’éteindra, comme de coutume, et s’il ne le fait pas nous aurons un vaccin.

Soit nous en revenons à l’époque où le risque de mourir était présent et accepté, soit nous maintenons les précautions actuelles, et apprenons à vivre avec virus et protections.

Par contre il faudra apprendre à vivre avec la probabilité d’autres affections virales, et cela tant que nous n’aurons pas compris comment ces virus émergent (pourquoi toujours en Chine ?). Avec quels moyens ? Je ne sais pas. Je doute que ce soient des protections physiques ; une forme atténuée pourrait être que notre attitude vis-à-vis des masques se mette à ressembler à celle des Asiatiques.

Par exemple, et ce serait la précaution la moins contraignante.

S’il y a des objets à utiliser, j’ai toute confiance dans l’inventivité du capitalisme pour s’adapter en les fabriquant. La guerre est bonne pour la croissance, et en Bourse on achète au son du canon. Mais je crois que les conséquences principales seront :
- Une période d’austérité car il faudra bien payer la casse.
- Une réorganisation du capitalisme, qui passera par une démondialisation, car il y va de son intérêt.
- Un appauvrissement généralisé, qui me semble une bonne chose (surtout pour le climat) à condition bien sûr que nous sachions protéger les plus faibles et éviter un processus révolutionnaire.

L’inventivité peut conduire à bien plus d’options, pas toutes bénéfiques.

Ces virus sont des maladies liées à notre accélération. C’est en levant le pied que nous en viendrons à bout.

Ca, je ne crois pas. Ce virus est un virus comme il y en a déjà eu. Et relativement gentil par rapport aux désastres potentiels liés à notre accélération : pollution incontrâble, accidents nucléaires, etc.

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