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En réponse à :

Le droit au risque chez la personne âgée

, par Michel

Oui, et cela est bien illustré par ce qui s’est passé ce week-end.

Le premier discours du Président était essentiellement un discours de recommandations. Cela impliquait une marge d’appréciation (celle que j’avais pour ma réunion). Cela n’a pas suffi, pour des raisons dont on peut débattre, à infléchir les comportements collectifs. Il a donc fallu prendre des mesures plus normatives.

Mais quelles conclusions en tirer ? La loi a toujours quelque chose de subsidiaire : il faut légiférer quand le comportement spontané des individus aboutit à une non-solution. Ici la question serait de savoir si on est fondé à regretter qu’il ait fallu prononcer le second discours, s’il faut parler d’indiscipline ou d’inconscience de la population (je passe pour rien, bien sûr, le fait que j’avais évidemment raison de stigmatiser l’imprudence de mes concitoyens qui continuaient à se balader dans la rue comme si de rien n’étant, mais que j’avais tout aussi évidemment raison de penser que ma réunion n’était pas un risque inconsidéré).

D’un autre côté si on considère que la seule solution est la norme, le risque est de privilégier les attitudes comme : Tant qu’on ne me l’interdit pas j’en profite, ou, pire : J’en profite avant qu’on ne me l’interdise ; ou, encore pire : La norme est ce qui me gouverne, voir https://www.singulier.eu/textes/reference/texte/pdf/servitude.pdf

Bien à vous,

M.C.

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