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En réponse à :

Le droit au risque chez la personne âgée

, par Dom

"On ne savait pas que la surcontamination aggravait la situation."

Mais je crois que certains malades du SIDA, l’auraient-ils su, ne se seraient pas protégés d’avantage. Il y a toujours, à mon avis, dans une population, une petite proportion de gens que la mort ou la maladie n’effraie pas, ou plus, et qui, en quelque sorte, pratique la "politique de la terre brûlée" : si je suis pour mourir, le reste, tous les autres, je m’en fiche, qu’ils se débrouillent, ce n’est plus mon problème. Cette petite proportion constitue une exception, parce qu’en général, "normalement", les gens ont peur de souffrir et de mourir, et cela suffit à les convaincre d’adopter des comportements "prophylactiques". Mais la démarche, au fond, reste strictement individuelle...

Dit de façon plus cynique, je ne crois pas qu’on puisse fonder une politique de santé publique sur l’idée de responsabilité collective. On se vaccine contre la grippe parce qu’on a peur de choper la grippe (ou on accepte un confinement sanitaire parce qu’on a peur de choper le virus), pas pour éviter la propagation d’une épidémie. En effet, tant que la menace n’est pas perçue individuellement, on n’arrive à rien - d’où la nécessité (qui m’irrite profondément à titre personnel), de "faire peur".

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